Grégory Vita

5ème Effectif Province de Liège

Liste RMC 23

54 ans, deux fils de 26 et 24 ans, un beau fils de 18 ans.

Cadre dans une entreprise de transport public bien connue, le TEC, où j’ai débuté ma carrière en tant que conducteur de bus en 1995.

J’ai également été très actif en tant que bénévole dans la promotion de la mobilité cyclable pendant quelques années, où j’ai assuré le rôle de responsable de la Locale GRACQ de Mons.

Ma carrière au TEC, une formation de conseiller en mobilité et mes activités bénévoles au GRACQ m’ont permis de développer une expertise assez poussée en matière de mobilité au sens large.

Jeune, j’étais relativement critique vis-à-vis de la société et de son organisation pour ensuite « rentrer dans le cadre ». À tel point qu’en 2013, j’ai rejoint l’un des partis politiques historiques, le MR. J’ai d’ailleurs été candidat dans ma commune rurale lors des dernières élections communales.

Cet engagement était guidé par la conviction que ce parti incarnait des valeurs démocratiques et sociales qui me sont chères. Le MR avait à mon sens pour objectif de permettre à chacun de trouver sa place dans notre société pour s’y épanouir.

Par la suite, les événements des dernières années m’ont vite fait déchanter et m’ont fait prendre conscience de ma naïveté. La crise sanitaire qui a éclaté a été un révélateur amer des véritables agissements de « mon » parti. Les actions et décisions prises durant cette période ont été en désaccord flagrant avec les principes de démocratie et de bien commun. La liste des atteintes à nos libertés individuelles et des injustices subies par nos concitoyens a été pour moi accablante.

La liste de ces manquements est longue, je ne vais pas la détailler ici, cependant, deux faits resteront gravés dans ma mémoire :

  • Le suicide, en novembre 2020, d’une jeune Liégeoise de 24 ans, Alysson Jadin, une passionnée qui venait de réaliser son rêve d’ouvrir son commerce quelques semaines auparavant, et qui a été contrainte de fermer ses portes car son activité a été qualifiée de « non-essentielle ».
  • L’image d’une jeune femme, Bois de La Cambre, se faisant littéralement piétiner par un cavalier de la police lors d’une charge visant à réprimer une manifestation en avril 2021.

Le plus fort de cette crise étant passé, j’espérais une remise en question de l’ensemble de nos « représentants » politiques (tous partis confondus). Il n’en a rien été, au contraire, la majorité de ces partis a approuvé une législation d’urgence, la « Loi pandémie », accordant un pouvoir excessif à l’Exécutif et validé son extension régionale, le décret « Urgence Sanitaire » activable via la « Loi pandémie ». Ce cadre légal est maintenant activable lorsque l’on est “susceptible” d’atteindre certains critères ou situations, ce qui est très préoccupant dans une loi qui limite drastiquement les libertés de la population.

Au-delà de la gestion de cette crise, je reste par exemple dubitatif quant aux positionnements stratégiques et diplomatiques des partis politiques vis-à-vis de sujets tels que les conflits Ukraine-Russie et Israélo-Palestinien.

Le pressentant probablement depuis longtemps, j’en suis arrivé à considérer que notre démocratie représentative dysfonctionne gravement dans son ensemble, et n’est pas une démocratie vraie.

La découverte, début février de cette année, d’une interview de Michel Bureau a éveillé mon intérêt en ce sens que ce qui était proposé était une évolution démocratique structurée, réfléchie et raisonnable.

Cet intérêt initial ne cesse depuis de croître au fil des échanges et des rencontres au sein du mouvement RMC, mais pas seulement ! Je me rends également compte que beaucoup de citoyens attendent cette évolution.

Je suis intimement persuadé que lorsque nos « représentants » cesseront de considérer les citoyens comme des « enfants », auxquels on demande tous les 5 ans de déléguer leur pouvoir de décision à des partis qui, hormis pour l’échéance électorale suivante, n’ont, dans les faits, aucun compte à leur rendre.
Que ces citoyens sont tout à fait aptes à délibérer, en toute intelligence, pour ensuite prendre les décisions les plus adaptées, et ce, en toutes matières, pour la progression du bien commun et ce, en conformité avec le respect des droits fondamentaux.